L’ATVTweetup s’est amarré à Toulouse

Cela fait quelques jours que je suis revenue de Toulouse mais mon esprit s’y trouve encore. D’ailleurs si vous le trouvez là-bas, merci de me le renvoyer : j’en ai besoin ici !

Coucher de soleil sur la Garonne

Coucher de soleil sur la Garonne

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, j’ai passé près de deux jours formidables dans la ville rose afin d’assister au tweetup organisé conjointement par l’ESA et le CNES à l’occasion de l’amarrage de l’ATV (le cargo de ravitaillement européen) à la station spatiale internationale. En général c’est à ce moment-là de mes explications que mes amis de ma vie de tous les jours décrochent. Et c’est là que la notion de tweetup prend tout son sens : pouvoir se retrouver entre frappa dingues passionnés de l’espace et se rendre compte que d’autres le sont autant, voire même plus que soi. Et l’ambiance qui en découle est magique. Le sourire est en général sur tous les visages.

Soirée « Aperospatial »

ATVTweetup Repas pretweetupLa première étape du séjour a été la rencontre la veille du tweetup avec un premier groupe d’internautes pour partager un bon repas Place du Capitole. Nous n’étions que sept à table, mais nous avons passé un excellent moment en terrasse, profitant de la douceur printanière de ce mois de mars. Il y avait Jarek le Polonais, les britanniques Jane et Kate (avec laquelle j’avais déjà partagé le tweetup de Cologne), les français Isabelle et Anthony de Toulouse avec sa copine Ludivine. J’espérais avoir plus de monde avec nous ce soir-là, mais beaucoup n’arrivaient que le lendemain. Le tweetup ayant lieu en milieu de semaine, beaucoup de ceux qui travaillaient ne venaient qu’au dernier moment.

ATVTweetup Soiree pretweetupUn peu plus tard dans la soirée nous avons été rejoint par l’équipe de l’ESA (Andreas, Daniel, Erica et Maria) qui nous avait concocté une excellente surprise : la présence de l’astronaute italien Paolo Nespoli. Celui-ci a partagé un verre avec nous et cette rencontre OFF, sans chichi ni fioritures, un peu comme si nous nous retrouvions entre anciennes connaissances, a juste été un moment magique. Je me disais : « Les autres clients des autres tables n’imaginent même pas qui se trouve parmi eux ! ». J’avais envie de leur dire « ce gars-là, il a passé 5 mois dans l’espace et il a réalisé les photos les plus étonnantes de l’ISS !« . L’ambiance autour de notre table était du genre hilarante : Paolo nous montrant des petits « trucs » amusant. D’ailleurs, pour ceux qui étaient là et qui savent que j’ai galéré avec les bouchons de liège : j’ai réussi à le refaire sans problème à la maison ! Sans doutes l’émotion ce soir-là m’a empêché d’avoir les idées bien claires pour le reproduire :). C’est avec grand regret que nous nous sommes séparés un peu avant minuit, chacun regagnant son chez-soi pour y passer une bonne nuit. La journée du lendemain s’annonçait longue. De retour à l’hôtel j’ai parcouru twitter à la recherche de ce que les copains de la soirée avaient pu poster. J’ai bien mis près de 2h à m’endormir, le temps que retombe l’excitation de ce moment si magique.

Mercredi à la Cité de l’Espace

Soyouz et Ariane 5 dans le parc de la Cité de l'Espace

Soyouz et Ariane 5 dans le parc de la Cité de l’Espace

Le réveil à 7h n’a pas été difficile : j’étais réveillée avant. Au programme du jour : la visite de la Cité de l’Espace avec quelques participants au tweetup (pas exactement les mêmes que ceux de la veille). Après avoir rencontré Jarek et Ramon à la station de métro, nous prenons la direction du sud-est de Toulouse où se situe le parc. Anthony nous retrouve sur place et nous pouvons commencer la visite.

 

 

 

Ramon présente la météo

Ramon présente la météo

 

Les expositions interactives nous ont permis de découvrir la planète terre d’une façon ludique. Nous nous sommes même improvisé présentateur météo. Pas si simple que ça de pointer exactement sur une carte la ville de Toulouse pour annoncer qu’il y fera beau !

 

 

 

 

ATVTweetup Ariane5 A la cite de l'espace

 

Puis promenade dans le parc pour rejoindre le planétarium pour une plongée de 45mn au coeur du système solaire. En cours de route nous retrouvons Davide, un italien qui participe également au tweetup. Nous pouvons admirer une maquette grandeur presque réelle d’Ariane 5 (Il ne manque que 5m à la maquette pour arriver à la même hauteur que sa grande soeur de Kourou : une réglementation limite sa hauteur à cause d’un aéroport qui se trouve au voisinage du parc). Au cours de la séance au planétarium on nous présente toutes les planètes et leurs lunes avec quelques comparaisons sympa (Combien faudrait-il de temps à un Airbus A380 pour atteindre par exemple Jupiter ? Je ne me souviens plus de la réponse, mais un certain temps, ça c’est sûr !).

 

 

A la sortie du Planétarium nous admirons également la station Mir, dont le modèle exposé a été utilisé pour effectuer des tests au sol.

 

ATVTweetup Mir a la cite de l'espace

 

Pour la pause déjeuner nous avons retrouvé Norédine l’un des participants Toulousain au tweetup, qui avait réservé une table pour nous à l’Astronaut’ Café et avait également invité à se joindre à nous Florence qui est en charge des relations avec la presse et Olivier qui est rédacteur en chef d’EnjoySpace, le site web d’actualité spatiale de la cité de l’espace. C’est donc en quelque sorte en tant que VIP que nous avons poursuivi la visite de la Cité de l’Espace.

A table de gauche à droite : Olivier, Florence, Ludivine, Jarek, Anthony, Norédine, Ramon, Davide. Debout : Mr Jean-Baptiste Desbois le Directeur Général de la Cité de l'Espace nous a fait l'honneur de sa présence

A table de gauche à droite : Olivier, Florence, Ludivine, Jarek, Anthony, Norédine, Ramon, Davide. Debout : Mr Jean-Baptiste Desbois le Directeur Général de la Cité de l’Espace nous a fait l’honneur de sa présence

Direction la salle IMAX pour visionner le film Hubble 3D. Immersion garantie dans des images époustouflantes. Ce qui m’a le plus impressionné : la séquence qui montre la Nébuleuse d’Orion, une pouponnière d’étoiles et qui nous plonge au coeur de ce nuage de gaz où se forment des centaines de milliers d’étoiles ainsi que leur système planétaire.

ATVTweetup les coulisses IMAXAvec dans l’idée de nous montrer les coulisses de la Cité de l’Espace, Olivier nous fait entrer dans la salle de projection IMAX. Rémy, le projectionniste était très occupé pour réinstaller la bobine (ou devrais-je dire les deux bobines : il y en a une pour chaque oeil) avant le début de la projection suivante. Il a répondu à quelques unes de nos questions tout en s’activant : il n’a que 15mn pour réinstaller les bobines avec 6mn de marge en cas de problème.

 

Le rover Curiosity à la Cité de l'Espace

Le rover Curiosity à la Cité de l’Espace

Nous avons poursuivi avec l’exposition temporaire sur Mars. Cela me parlait particulièrement puisque j’avais assisté au décollage du Rover Curiosity de la mission Mars Science Laboratory en novembre en Floride. Le revoir ici en France, exposé avec ses deux copains rover (Sojourner et Opportunity) m’a fait très plaisir. Je me sens attachée au rover Curiosity maintenant, j’ai d’ailleurs hâte d’avoir de ses nouvelles lorsqu’il se posera sur Mars début août. Pour rappel la France a contribué à deux de ses instruments : le Chemcam et la suite instrumentale SAM.

L'animateur fait des expérience pour nous expliquer l'atmosphère martienne

L’animateur fait des expérience pour nous expliquer l’atmosphère martienne

 

 

 

Nous avons également assisté à un atelier intitulé la Classe Mars où les visiteurs, petits et grands, peuvent prendre part à des expériences (dont une particulièrement spectaculaire) qui permettent d’avoir une idée de ce à quoi ressemble le sol et l’atmosphère de Mars.

 

 

 

 

Et pour finir nous avons testé l’Astrojump : un appareil qui permet de marcher comme si nous étions soumis à la gravité martienne (qui équivaut à 1/3 de la gravité terrestre). L’animateur nous a également permis de tester la gravité lunaire (1/6 de la gravité terrestre). Cela a donné lieu a un petit moment de franche rigolade.

Je me rends compte que même en y passant près de 6h, nous n’avons pas pu tout faire/voir. Je saurai où aller la prochaine fois que je me rendrai à Toulouse ! Je remercie Florence et Olivier ainsi que Nicolas de la classe Mars et Rémy le projectionniste de la salle IMAX pour nous avoir consacré un peu de leur précieux temps.

ATVTweetup, c’est parti !

ATVTweetup point de rencontreAprès ce « début » de journée très sympathique à la Cité de l’Espace, une deuxième journée était sur le point de démarrer : Nous étions tous attendu à 17h dans le centre de Toulouse pour prendre le bus qui nous mènerait au CNES. J’étais très contente de retrouver quelques visages connus, mais encore plus contente de voir de nouvelles têtes. Après avoir récupéré nos badges et avoir retrouvé SpaceHuggie, nous avons pris la route direction le CNES où nous étions attendu. J’ai eu une grosse frayeur au moment de sortir ma carte d’identité pour le contrôle de sécurité, elle n’était pas dans mon portefeuille ! Je me souvenais l’avoir mise avec mon billet d’avion et comme j’avais laissé le billet d’avion dans la valise à l’hôtel, je me voyais déjà faire le trajet aller-retour en taxi pour la récupérer. Après être descendue du bus pour attendre le taxi à l’extérieur du CNES, j’ai eu une illumination et je l’ai retrouvée dans la poche intérieure de ma veste… pffff j’ai eu chaud… une fois remontée dans le bus j’ai pu profiter à fond du reste de la soirée.

Erica et Séverine (Credit : DLR)

Erica et Séverine (Credit : DLR)

Nous découvrons avec curiosité la salle qui nous hébergera pour la soirée : un écran géant sur lequel défile tous les tweets déjà postés avec le hashtag #ATVTweetup, des centaines de chaises au centre et des tables autour pour nous permettre de poser nos PC portables. Chacun choisis sa place et la soirée démarre par une introduction de Séverine du CNES (@CNES_France) et Erica de l’ESA (@ESA).

Notre Maître de Cérémonie pour la soirée était Andreas de l’ESA, dont je me suis rendu compte qu’il parlait un excellent français avec pratiquement pas d’accent (je souhaiterais pouvoir parler aussi bien l’Allemand, mais c’est une autre histoire).

 

Puis vient le moment de tous nous présenter. De très nombreux pays sont représentés : France mais aussi Belgique, Angleterre, Irlande, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Espagne, Canada, Etats-Unis et… le Japon avec une japonaise dont c’était le premier voyage en Europe ! La motivation des participants aux tweetups est sans limite !

Les participants en pleine action (Credit : DLR)

Les participants en pleine action (Credit : DLR)

Après ce tour de salle des 45 participants, débute la présentation de l’ATV3 Edoardo Amaldi par Le directeur de Mission ATV-3 : Massimo Cislaghi (ESA).

Massimo Cislaghi (ESA), Directeur de Mission ATV-3

Massimo Cislaghi (ESA), Directeur de Mission ATV-3

Actuellement l’ATV-3 est la charge la plus lourde jamais lancé par une fusée Ariane 5 (environ 20,1 Tonnes). Il va ravitailler l’ISS en eau, nourriture, propellant (dont une très grosse partie va servir à réhausser la station spatiale de plusieurs dizaines de km car celle-ci perd de l’altitude, environ 100m par jour, en étant ralentie par l’atmosphère résiduelle) et équipements pour les astronautes (équipement scientifique pour les expériences mais aussi affaires personnelles, lettres de leur famille, cadeaux etc…). Une fois amarré à la station spatiale l’ATV va constituer une nouvelle pièce pour la station spatiale, cependant les astronautes ne sont pas autorisés à y dormir car la protection contre les rayonnements cosmiques n’est pas suffisante.

 

Puis Bernard Cabrières, sous-directeur des opérations au CNES ainsi que Marc Pircher, le Directeur du Centre Spatial de Toulouse interviennent pour nous en dire un peu plus sur le CNES et le CST. Ainsi nous apprenons que le CNES contrôle 17 satellites et que le Centre Spatial de Toulouse concentre 70% des salariés du CNES.

Marc Pircher et Bernard Cabrières du CNES

Marc Pircher et Bernard Cabrières du CNES

Les trois présentations terminées, voici venu le moment tant attendu : la visite du Centre de Contrôle ATV. C’est sous bonne escorte que la première moitié du groupe se rend dans un bâtiment voisin où se situe l’ATV-CC. C’est derrière une vitre que nous allons pouvoir observer le centre de contrôle qui est en fait composée de trois salles distinctes : A gauche la salle de contrôle pour l’équipe Vol Dynamique qui est en charge du contrôle des trajectoires et de l’altitude ainsi que du calcul des manoeuvres, au centre la salle de contrôle principale où est gérée la mission ATV et à droite la salle des experts de l’ESA et d’Astrium (le constructeur de l’ATV). Des représentants des centres de contrôle de Houston et Moscou sont également présents dans la salle principale.

La Salle de contrôle principale de l'ATV à Toulouse

La Salle de contrôle principale de l’ATV à Toulouse

Je sais que ce n’était pas possible, nous n’étions qu’à quelques heures de l’amarrage, mais j’aurais adoré que l’on m’explique ce qui était représenté sur les écrans des ordinateurs, des courbes, des chiffres, d’autres courbes, des diagrammes…

Détails du centre de contrôle ATV

Détails du centre de contrôle ATV

Pour moi cela a un petit quelque chose de mystérieux. Je me suis accroupie devant la vitre, mon appareil photo à la main et je suis restée là, même après avoir terminé de prendre mes photos, afin de profiter de la vue. L’ambiance était studieuse, mais elle ne me semblait pas tendue. Nous étions encore à 3h de l’amarrage. L’ATV se devinait sur les écrans de contrôle sous la forme d’un petit point blanc. C’est Martial Vanhove (CNES), chef de projet opérations ATV, qui nous donnais les explications sur le centre de contrôle. Cinquante personnes étaient à leur poste le soir de l’amarrage, mais les effectifs seront considérablement réduits pendant toute la durée où l’ATV sera amarré à l’ISS avant de grossir de nouveau lorsque le temps viendra de gérer sa réentrée dans l’atmosphère.

Paolo Nespoli captive son auditoire

Paolo Nespoli captive son auditoire

De retour dans la salle du tweetup, Paolo Nespoli est arrivé, au grand plaisir de tous les participants. Celui-ci nous a expliqué comment cela se passait à bord de l’ISS lors d’un amarrage d’ATV. Il était lui-même derrière la console dans le module Zvezda il y a un peu plus d’un ans lorsque le deuxième ATV Johannes Kepler est venu à la rencontre de l’ISS. Il nous a expliqué qu’à partir du dernier mètre, plus aucune commande manuelle ne devait être envoyée à l’ATV (« CHOP » : Crew Hands Off Point) car cela serait plus risqué d’envoyer une commande à l’ATV que de le laisser continuer sa course jusqu’au contact avec l’ISS. Avant ce dernier mètre, l’équipage à bord de l’ISS peut encore décider d’annuler l’amarrage ou de renvoyer l’ATV à son précédent point d’arrêt. (voir sur le site du CNES pour des explications sur les différentes commandes que l’équipage de l’ISS peut actionner).

Paolo Nespoli a ensuite répondu à une question d’une personne du public qui voulait savoir s’il avait mesuré le coté historique et ce qu’il avait ressenti lorsqu’il avait pris ces photos et ces vidéos de l’ISS avec l’ATV-2, le cargo russe Progress et la navette spatiale Endeavour tous les 3 amarrés ensemble. Il a notamment répondu qu’il avait déjà commencé par regarder l’ISS, l’ATV, la navette, les panneaux solaires… et qu’au bout de 45s il s’est dit, »Stop, maintenant il faut que j’arrête de rêver et que je commence à prendre les photos ». A partir de là il était totalement concentré pour réussir ses photos et ses vidéos et il n’a pas pu observer plus longuement. Il n’avait même pas eu le temps de vérifier sur son écran si les photos étaient correctes et il n’a pu les voir que longtemps après.

Hubert Fraysse du CNES nous parle trajectoire de rendez-vous

Hubert Fraysse du CNES nous parle trajectoire de rendez-vous

Je connaissais déjà le speed-dating, l’ESA et le CNES ont inventés le Speed-Table ! Le principe était qu’un ingénieur de l’ESA ou du CNES s’assoit à chaque table et puisse échanger avec nous sur son métier et qu’on puisse lui poser des questions. Au bout d’une dizaine de minutes, les ingénieurs changeaient de table. C’est ainsi que nous avons pu parler avec Hubert Fraysse, expert en dynamique de vol. Il a en charge le calcul des trajectoires pour permettre à l’ATV de rejoindre l’ISS. Il nous a expliqué que tout était une question d’altitude : Si l’ATV est à une altitude plus basse que l’ISS, il va aller plus vite que l’ISS, si son altitude est plus haute, il ira moins vite que l’ISS. Tout le problème est donc de trouver la bonne altitude et d’en changer au bon moment.

Puis nous avons fait la connaissance avec Alain Budowski qui nous a parlé des débris spatiaux. Il nous a notamment expliqué que cela coûtait moins cher de mettre les satellites en fin de vie qui sont sur une orbite géostationnaire à 36000km sur une orbite cimetierre (à 36300km) que de les faire retomber sur terre : La poussée nécessaire pour les faire réentrer dans l’atmosphère nécessiterait d’embarquer une trop grosse quantité de propergol. Mais il va falloir à terme faire le nettoyage de cette orbite cimetière et aucune solution n’a encore été trouvée.

Pendant que les spécialistes du CNES faisaient le tour de nos tables, plus d’une centaine de personnes nous ont rejoints dans la grande salle qui nous accueillait depuis la fin de l’après-midi. Le CNES accueillait pour la première fois dans ses locaux les familles des ingénieurs du centre de contrôle. Ils allaient regarder en même temps que nous la retransmission en direct de l’amarrage de l’ATV et je me suis demandée s’ils étaient aussi excité que nous l’étions de vivre ce moment. J’imagine que certains ont dû apercevoir leurs proches sur le grand écran.

L'ATV sur le point de s'amarrer à l'ISS

L’ATV sur le point de s’amarrer à l’ISS

C’est donc avec beaucoup d’attention que nous avons suivi les derniers mètres de la progression de l’ATV en direction de l’ISS. Le dernier point d’arrêt, nommé S41, s’effectuait à 11m de la station. Edoardo Amaldi a parcouru les derniers mètres à 7cm/sec (250m/h) et c’est tout en douceur qu’il est entré en contact avec l’ISS à 0:31 CEST. Il a fallu encore une vingtaine de minutes avant que les crochets ne se referment et que l’ATV fasse partie intégrante de l’ISS.

A la fin de la soirée, comme le veut la tradition des Spacetweetups, nous avons offert à nos hôtes un poster de remerciement qu’ils avaient grandement mérité

 ATVTweetup fin de soirée

C’est autour de petits fours et un verre de champagne à la main que la soirée s’est terminée. Nous étions heureux d’avoir passé ce moment tous ensemble et l’impression que cétait passé trop vite, preuve du plaisir qu’on y a pris.

Merci à toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans l’organisation de ce tweetup. J’espère que de nombreux autres suivront !

 

Liens supplémentaires :

Le Scoop.it du CNES
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